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Milles-failles démocratiques : face au terrorisme, que des déceptions.

Tant que la Tunisie reste l'ilot démocratique dans un marécage sombre de violence et des rêveries masturbatoires des jeunes en manque de Hachich moderne, il faut sauver la stèle avant qu'elle soit brisée à jamais.

«La déception est pire que les crimes.»
Beaucoup de jeunes Tunisiens se trouvent aujourd'hui sur tous les fronts des meurtres organisés. Peut on les comprendre, bien sûr que non. Mais quand je vois le partage des pouvoirs entre des politiciens qui sortaient comme des champignons après la révolution pour revendiquer le linceul du défunt régime? je me dis il y a de quoi désenchanter, mais le geste pourrait être défendable si ces jeunes ont choisi la "démocratie" et non "l'islamisme". Eux aussi dilapident l'héritage de ces anonymes qui ont fait trembler le monde?


«Plus l'espérance est grande, plus la déception est violente»
La Tunisie est gouverné par des vieux Destouriens-Rcédistes récidivistes en tout genre qui ont navigué dans la pourriture avec délectation et malice, élus par le peuple, on a qu'à se prendre à nous mêmes et non répondre au mal en répandant le pire? L'assemblée de peuple est un mosaïque des vénaux patriarches qui ne rêvent que de l'épaisseur de leurs portefeuilles. Élection par dépit oblige? Nous avons cru choisir le moins pire, nous avons réellement joué à la roulette Russe, nous nous trouvons à un partage hideux des pouvoirs avec les pires des Islamistes arabes qui manigancent le verbe et le crime à merveille, Hitchcock pourrait revenir avec ses films à suspens "mains au collet" par exemple.


« La déception ne vient jamais des autres, elle n’est que le reflet de nos erreurs de jugement. »
Il faudrait reconnaitre, sous Ben Ali, le petit peuple n'a qu'une seule discussion "la religion". Les psalmodies coraniques inondaient les marchés, les cafés, les taxis, les maisons, les portables...Nous avons excellé à la préparation de la mouture islamiste. Nous avons œuvré à l'arrivée triomphale sans scrupule de Ghannouchi et l'installation de ses criminels sans leur demander un effort d'adaptation. L'infrastructure existe. Les mosquées acquises. La rue aussi. Seule une minorité de Gauche essaie de résister à ce tsunami fin de règne probable de Ben Ali. La Gauche vivait dans les salons, les cafés chics, les cercles de "mes idées et je les partage" et parfois pour se rappeler de peuple faisaient un pèlerinage au Syndicat UGTT, pourri elle aussi à l'époque de Trad. Elle rêvait d'une révolution sans s’affranchir de ses habituel bien être. Pas de boue pour éclabousser les "biens pensants". Les nationalistes arabes, se trompant d'époque, comme les islamistes, rêvent encore d'une poussière d'empire. Un fantasme millénaire sans fondement réél sauf soit disant la langue? Même pas l'histoire? Ces deux oppositions vivaient et vivent encore loin des réalités de la Tunisie. Les salons sont troqués pour les plateaux Télés? Heureusement la société civile et les femmes ou nous baissons les pantalons à tous ces mafieux sans résistance. Les hommes ont trop à gagner de l'installation des califats? Ils ne sont pas crédibles. Heureusement, pas tous?

« L'amour est aussi fragile qu'un verre, une fois brisé il peut être collé, mais il y aura toujours des fissures. »
Nous sommes en guerre contre les Islamistes. Alors il faut se préparer à cette période longue de la guerre. Les mots ne suffisent pas. Il faudrait des actes. Si on aime la Tunisie, comme disent les Italiens, il n'y a pas d'amour, il y a des preuves d'amour. Pour les Tunisiens et leur vrais amis, une seule loi s'impose , la résistance avec tous ses outils : information-alerte citoyenne, organisation clandestine pour répliquer aux acquis démocratique même si nous les contestons par ailleurs. Mieux un peu de démocratie que rien du tout. Car des sources se remplissent les rivières. Mais les oueds ne sont que les signes de sécheresse.

« L'assassinat est la dernière ressource des lâches. » Edward Gibbon

Facile à deviner mais oh! combien difficile à s'en convaincre? Les horreurs, comme les cauchemars vous ramènent à la peur. Alors on se rend conservateur, instinct de survie. Comment conjuguer vivre ici bas et vivre dans l'au-delà? Les uns rêvent de la vie et ses controverses, ici, sur terre, les autres préparent l'entrée comme le marié le soir de sa première noce dans la divine vierge Paradis où Houris, rivières de miel et du vin, festin rabelaisien, et lui comme un Pacha servi sans faire un effort inutile...c'est manger, baiser et dormir sans souci sous la protection des anges et Dieu...mais comme disait le proverbe « La beauté promet toujours, mais ne donne jamais rien. ». La lâcheté est leur dernier recours pour conclure un engagement médiocre dévoué à un OVNI qui leur demande rien.

« Votez pour l'homme qui promet moins, il y aura moins de déceptions.»

Bernard M. Baruch

Les lois liberticide, le renoncement à la démocratie, la nostalgie à une époque révolue ne font qu'aggraver les frustrations comme disait Clémens Meyer dans son livre "QUAND ON RÊVAIT" :

« L'ostalgie [la nostalgie pour le régime socialiste de RDA] a existé en Allemagne, et existe probablement encore. Si l'on n'avait pas de grande ambition, si l'on ne rêvait pas de connaître le monde, le régime est-allemand offrait une certaine sécurité. Aujourd'hui, le monde est un chaos, comment voulez-vous que certaines personnes ne regrettent pas la stabilité passée ? Mais le livre comme le film n'ont aucune nostalgie. Ce sont mes Illusions perdues, si vous voulez… »

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